15 Août 2020
Notre journaliste blogueur, Makhlouf Ait Ziane s’est déplacé, pour voir de visu le comportement des citoyens durant cette période de pandémie qui s’annonce, il faut le préciser mal puisque le nombre des contaminations, ne cesse de connaitre de plus en plus, une hausse vertigineuse selon les chiffres qui se livrent quotidiennement que ce soit ici au Canada ou au niveau mondial par les organismes et les organisations concernés. Suivi-le……….
Avant-goût de négligence
Hélas! Malgré les efforts considérables du gouvernement, des médias, des organisations de la santé publique, pour réduire le nombre des contaminations de COVID-19, certains citoyens font la sourde oreille. Notre site a effectué, vendredi le 14-08-2020, une virée au centre-ville de Montréal dans l’objectif de constater de visu si les citoyens respectent les mesures de protections et de distanciation sociale. D'ores et déjà, à Longueuil au niveau de la station du métro, nous avons eu un avant-goût de négligence de ces dernières. Les gens sont très proches les uns des autres, les masques mal portés et mal ajustés. Pire encore à la sortie du métro (la station Peel) la beauté de la ville ornée par des grattes-ciel et des lumières à mille couleurs fait oublier aux gens l’existence de la pandémie. Cette mosaïque ne laisse, personne partir sans l’inviter à pénétrer dans son monde magique et unique. Montréal, une ville qui ne cesse de faire rêver non seulement ses touristes mais aussi ses résidents.
Montréal une grande maline
Elle les tient par la main pour les emmener à se balader dans ses différentes rues et ruelles. Montréal une grande maline, elle sait comment prendre le sentiment de ses visiteurs, lorsque ces derniers lui confient leur cœur et leur esprit. Elle berce leur âme avec une tendresse. Mais dans le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire, Montréal fait fausse compagnie à ses pèlerins au beau milieu d'une déroute. Les visiteurs se trouvent avec du vent dans la tête et un trou dans la poitrine. L’ennemi invisible (Covid-19) qui n'a aucune pitié à personne est omniprésent. Il est installé partout dans l’espoir de trouver sa proie, afin de la dévorer en silence. Notre cœur en détresse. Plusieurs personnes donnent l'impression qu'ils ont oublié le danger de cette maladie virale. La majorité des boulevards de la merveille de la planète, grouille de monde. Des groupes de musique installés dans chaque coin de la ville attirent et encouragent indirectement les gens à se rassembler. " Je me demande pourquoi cette catégorie de gens ne veulent pas s'aligner aux directives du gouvernement et aux conseils des scientifiques" s’interroge un citoyen rencontre au boulevard Peel, avant de lancer un appel à tous ceux qui s’opposent de porter le masque. Il leur a indiqué que la liberté de la personne se termine lorsque tu touches la liberté d'une autre personne", donc précise-t-il "l'obligation de mettre le masque a en premier lieu, un objectif humain qui est de garantir la protection de tous ceux qui ont un système immunitaire faible et aussi pour protéger nos aînés".
Ne ressent la braise que celui qu'elle brûle
Notre interlocuteur, n'a pas cessé de hocher sa tête. Un signe tangible, de son désaccord, avec ceux qui expriment leur liberté en s'appuyant sur l'idée de ne pas imposer le port du masque. Comme le stipule un ancien adage : « Ne ressent la braise que celui qu'elle brûle». Les gens qui s’opposent à cette idée de porter le masque explique leur pleine ignorance quant au danger de cette maladie. Dans un témoignages d’une jeune américaine atteinte de ce virus, elle a confirmé d’emblée que ce dernier a lui laissé des séquelles qui ont changé complètement ses habitudes quotidiennes. Elle a cité, entre autres, la perte de l’odorat et le goût. Mettant à profit cette occasion, la jeunes fille a sollicité les jeunes sur la nécessité de respecter les conseille des scientifiques afin d’éviter leur contraction de cette maladie virale.
Les trottoirs rétrécis
Un peu plus loin de la station Peel, les restaurants remplissent les rues de flopées de musique métissée qui créée la joie au sein des visiteurs. C'était un peu partout la même ambiance. Les gens de tout âge dansent comme si la pandémie n'existait pas du tout. Nous empruntons ensuite, la rue qui mène vers la « B », un monde aussi fou. A cause les travaux et les chantiers les trottoirs sont devenus rétrécis, ce qui a en conséquence, engendré un encombrement des piétons. Ces derniers en majorité ne respectent ni la distanciation sociale ni le port du masque. Donc, contracter le virus dans ces endroits est plus facile qu’ailleurs. Par ailleurs, un agent travaille dans un centre d’appel à montreal a préféré de parler sous le couvert de l'anonymat, il a indiqué malgré les directives de l’administration sur la nécessité de respecter la distanciation sociale, mais il y a toujours le laisser- aller. Pour appuyer ses dires il a cité à titre d’exemple le non-respect de nombre de personne exigé dans les ascenseurs.
M.A.Z.